Le Lieu
Une halte artistique sur la route des grands sites.
Une halte artistique sur la route des grands sites.
Un écrin pour l’art contemporain
La commune d’Esquièze-Sère, nichée dans un écrin de montagnes et de nature, sur la route des grands sites pyrénéens que sont le Pic du Midi et le Cirque de Gavarnie, abrite un lieu culturel original : le Hang-Art, espace d’art contemporain.
Art et montagne au rendez-vous
À deux pas des sites classés et des paysages grandioses, le Hang-Art a pour vocation de faire découvrir l’art contemporain aux visiteurs de passage comme aux habitants de la vallée. Ce lieu singulier associe patrimoine, culture et montagne, offrant une halte artistique sur la route des grands sites.
Un ancien hangar transformé en centre d’art
Autrefois hangar à tramway de la ligne Pierrefitte–Cauterets–Luz, le bâtiment a été entièrement réhabilité pour devenir un espace d’exposition moderne. Sa conception a été menée en partenariat avec le musée Les Abattoirs de Toulouse qui a réalisé les premières expositions qui ont fait le renom du lieu. Désormais, la programmation artistique est assurée en lien avec la Galerie 21 de Toulouse.
L'ancienne gare à Esquièze-Sère avec les calèches en attente de passagers.
Les curistes arrivant avec le tramway à la gare d'Esquièze-Sère, étaient attendus par de nombreux diligences et calèches pour être conduits à leur lieu de résidence. À l’époque, avant l’automobile, ces transports hippomobiles étaient des modes courants pour acheminer les voyageurs particulièrement dans les régions thermales où le confort de route était crucial.
Découvrez l'avancée des travaux dans cette courte vidéo.
le château d'Esquièze
La légende du cheval Baïard
Autrefois, dans la vallée du Pays Toy, un prince maure venu d’Espagne se présenta au château d’Esquièze, monté sur son cheval merveilleux nommé Baïar. Le nom Baïar vient du vieux français baiart, “cheval bai” (de robe fauve-rougeâtre).
Ce cheval, doté d’une force prodigieuse et capable de franchir rivières et montagnes d’un seul bond, est au cœur du récit. Le prince enlève la fille du seigneur local et s’enfuit avec elle sur Baïar. Les villageois se lancent à leur poursuite ; après plusieurs péripéties, le prince est rattrapé et un procès symbolique a lieu. Finalement, le conflit se résout par la réconciliation et le mariage des deux jeunes gens, scellant la paix entre les peuples
La danse
les danseurs représentent les villageois poursuivant le prince et son cheval.
l'un d’eux porte une tête de cheval en bois, fixée à la taille, pour figurer Baïard.
les étapes du récit (enlèvement, poursuite, procès, réconciliation) se traduisent en figures dansées et en dialogues théâtraux.
Costumes et symboles
Les danseurs (uniquement des hommes) portent :
Une jupe blanche rayée de rouge, tissée localement en laine.
Une chemise blanche, un châle sur une épaule.
Des espadrilles lacées sur des bas blancs.
Une coiffe appelée “croze” ou “crosse”, souvent ornée de rubans et de fleurs.
L’un d’eux incarne le cheval Baïar, avec une tête de cheval en bois fixée à la ceinture et décorée de crins, rubans et grelots.
Un autre porte le drapeau du groupe, ouvrant la marche.
Les couleurs rouges et blanches rappellent les couleurs du Pays Toy, symbole de vie et de fête.
Baïard symbolise :
La force sauvage et noble des Pyrénées,
Le passage entre deux mondes : chrétien et maure, guerre et paix, tradition et ouverture.